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Nos Choix
Produire en Afrique de l’Ouest, là où le potentiel est présent et où les besoins sont urgents.
S’il vous arrive d’acheter des vêtements produits par des grandes marques européennes présentes dans le monde entier, qui s'inscrivent entre la mode bon marché et la mode haut de gamme, et dont les vêtements sont produits au Bangladesh, en Chine, en Inde, en Turquie, ou au Vietnam, il y a de fortes chances que vous portiez déjà sans le savoir des articles de mode dont la principale matière première soit du coton cultivé en Afrique de l’Ouest.
African Cotton est né de la volonté de voir les consommateurs du monde entier porter et s’approprier consciemment, des créations textiles haut de gamme, dont l’ensemble des matières qui les composent sont naturelles, originaires d’Afrique de l’Ouest, et entièrement transformées dans la sous région.
Le Burkina Faso exporte 95% de sa production de coton une fois la première étape de transformation, l’égrenage, finalisée. Au même moment, la population de ce pays sahélien dont le revenu annuel brut est parmi les plus faibles de la planète, a besoin d’emplois. Maintenir et créer des emplois en transformant localement davantage de coton à travers les étapes de transformations qui suivent l’égrenage, comme la filature, le tissage, la teinture, ou encore la couture, avant d’exporter les produits qui en sortiront, est un scénario via lequel la filière textile burkinabè peut devenir un levier de développement économique et social national.
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Thomas Sankara, l'un des leaders politiques les plus emblématiques et progressistes que l’Afrique de l’Ouest ait connu disait: "Notre pays, le Burkina Faso, est l'un des plus grands producteurs de coton d'Afrique. Mais ce coton ne nous rapporte presque rien. Nous vendons le coton brut, sans valeur ajoutée. Nous devons donc transformer notre coton sur place pour créer des emplois et de la richesse. [...] La transformation du coton sur place nous permettra de créer des emplois, d'augmenter nos exportations et de faire entrer plus d'argent dans notre économie. Nous ne pouvons pas continuer à être des producteurs de matières premières sans valeur ajoutée. Nous devons être des producteurs de produits finis."
African Cotton contribue à faire de la vision de Thomas Sankara, une réalité.
Notre quête de l’excellence textile africaine nous a conduit à explorer l’autre côté de la frontière sud du Burkina Faso, celle qu’elle partage avec le Ghana. La productivité et l’énergie de l’industrie créative ghanéenne, qu’elle soit textile, musicale, artistique, ou visuelle, nous a convaincu de dessiner et donner vie à nos collections depuis Accra.
Figure emblématique du panafricanisme et ancien Président du Ghana, Kwamé Nkrumah disait : “L'unité africaine est essentielle pour notre développement économique et social. Nous ne pouvons pas réussir en tant que nations individuelles, nous devons travailler ensemble pour construire un avenir meilleur pour notre continent."
African Cotton c’est aussi l’ambition d’associer sur un même produit plusieurs expertises textiles issues de différents territoires d’Afrique de l’Ouest, afin que nos créations profondément panafricaines, séduisent les amateurs de créations textiles haut de gamme du monde entier par leur splendeur, leur rareté, et leur naturel.
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S’imposer un principe de « Positivité » du début jusqu’à la fin de notre chaîne de valeur.
Chez African Cotton, nous concevons la “Positivité” comme non seulement la capacité de ne causer aucune nuisance pour l’être humain ni pour l'environnement naturel, mais également comme un engagement à apporter une amélioration dans des contextes, des territoires, et des vies. Ce principe influence nos choix depuis que nous avons commencé à croire en 2021 que cette aventure était possible.
Le premier choix s’avère être celui des matières que nous transformons. Nous utilisons du coton biologique semé et récolté à la main par des cotonculteurs dans les savanes sud du Burkina Faso. Ce processus de culture artisanale du coton à l'œuvre au sein de parcelles familiales, préserve la qualité des fibres et élimine dès la récolte un maximum de déchets. En utilisant des pratiques agroécologiques, ces cotonculteurs enrichissent la terre en nutriments, et rendent leur activité plus résiliente face aux inondations ou encore aux périodes de sécheresses liées au changement climatique. Le choix de ce coton a également été influencé par le fait qu’il soit pluvial. Il ne nécessite aucune irrigation, il se suffit de l’eau de pluie.
Autre élément naturel au cœur de notre processus de création, les plantes tinctoriales telles que les feuilles d’Indigotier, de Sorgho, ou encore d’Anogeissus que nous utilisons dans nos protocoles de teinture 100% naturels, proviennent également des savanes mais cette fois de la région nord du Burkina Faso. En nous approvisionnant dans cette région, nous permettons à nos fournisseurs de percevoir une entrée financière que nous espérons régulière, dans un contexte de forte insécurité liée à la présence de groupes armés depuis 2015.
Le troisième matériau que nous utilisons est issu d’un autre paysage ouest-africain, la forêt tropicale. Afin de concevoir des produits 100% naturels, l’ensemble des fermetures de nos vêtements sont agrémentées de boutons taillés à la main dans un bois tropical.
Un autre choix essentiel pour African Cotton, est celui des méthodes de transformation de notre coton. Nous avons choisi de collaborer avec des communautés d’artisans dont les modes de production consomment peu d'énergie, requièrent l’action de l’Homme, et sont de ce fait créateurs d’emplois.
Au-delà des méthodes de production, vous l’avez compris chez African Cotton nous choisissons également nos partenaires en fonction des impacts positifs que nous pouvons créer. Notre coopérative de femmes fileuses partenaires est également localisée dans le nord du Burkina Faso. Nos ateliers de tissage partenaires, sont dirigés par des femmes et des jeunes hommes, et emploient 70% de femmes. Dans un pays où l’activité dominante est agricole, et où les femmes ont très peu accès à la propriété des moyens de production, il nous paraît essentiel que nos activités stimulent l’emploi féminin.
Bien que le Ghana soit considéré comme un pays émergent, sa jeunesse fait face au manque d’emplois, et à une inflation historique de 53% depuis 2022 qui place le Ghana parmi les cinq pays connaissant la plus importante inflation en 2023. Dans ce contexte, les étudiants des nombreuses “School of Fashion Design”, peinent à trouver une activité où ils peuvent pleinement valoriser leurs compétences, et se lancent difficilement dans l’entrepreneuriat.
Chez African Cotton nous travaillons avec de jeunes modélistes et designers récemment diplômés, à qui nous donnons la chance de pouvoir exprimer leur créativité avec des matières rares, et d’acquérir le sens du détail et de la finition chers à l’univers de la mode haut de gamme.
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